Identité numérique et faux profils
Sur Internet, nous avons un problème lié à la gestion de l’identité numérique.
De plus en plus de services traitent nos données personnelles et de plus en plus d’informations privées sont volontairement partagées pour obtenir une expérience plus personnalisée en ligne.
C’est sans compter les moyens d’espionnage de plus en plus intrusifs provenant à la fois des organisations gouvernementales et des services en ligne divers.
En d’autres termes, les violations de la vie privée inquiètent de plus en plus à l’heure où les internautes partagent plus que jamais leurs données personnelles.
Qu’est-ce que l’identité numérique ?
Il s’agit d’une notion dont on entendra de plus en plus parler. L’identité numérique est une représentation virtuelle d’une entité réelle. On parle ici d’entité, car l’identité numérique peut s’appliquer à une entreprise ou à un organisme et non pas seulement à une personne.
L’identité numérique pose à la fois problème pour les internautes (anonymat, contrôle des données personnelles, etc) et pour les sites marchands (transactions frauduleuses, faux comptes, etc).
Selon Cifas, une entreprise britannique à but non lucratif luttant pour la protection des entreprises et des particuliers contre les cybercrimes, 41% des fraudes en ligne sont des fraudes d’identités. Les fraudes d’identité concernent les créations de fausses identités et de faux documents, elles ne sont donc pas à confondre avec l’usurpation d’identité.
Et d’après un sondage de l’ObSoCo (Observatoire Société et Consommation), on apprend que 42% des Français estiment l’usurpation d’identité comme le risque le plus préoccupant lié aux données devant la fraude à la carte bancaire.
L’identité numérique n’est pas forcément déclarative, mais peut-être calculée ou déduite. C’est-à-dire qu’il ne s’agit pas que d’informations publiées par un internaute sur lui-même, mais également de recoupements d’informations sur un individu. Et, il existe des outils de récolte de données complets pour automatiser ces tâches :
Les transactions numériques falsifiées
Du côté des services traitant les données, on a vu qu’un autre problème se pose, celui des transactions falsifiées.
Les usurpations et autres fraudes d’identités permettent d’effectuer des transactions douteuses ou d’accéder à des services non autorisés. Et environ un quart des transactions analysées par ThreatMetrix (entreprise de sécurité américaine) sont frauduleuses.
D’un côté, l’utilisation de fausses identités garantit l’anonymat des internautes, mais de l’autre côté il pose problème pour les entreprises dont les transactions se retrouvent falsifiées. Un problème à double tranchant…
Comment protéger son identité numérique
Protéger son identité numérique est relativement difficile, car nous avons presque tous laissé (beaucoup) de traces de nos activités passées.
Ces traces étant souvent difficiles à supprimer, mais faciles à retrouver.
La protection est donc la plus efficace à partir du moment où la prise de conscience a eu lieu, et plus tôt elle a lieu, mieux c’est.
Bien que les lois autour de la « vie privée » ne soient pas toujours totalement abouties, il y a des grands points bien définis et encadré par une ou plusieurs lois aussi bien au niveau national qu’européen.
La loi Informatique et Libertés (et le Réglement Général sur la Protection des Données en Europe)
Cette loi renforce le droit des personnes sur leurs données. Les traitements des données personnelles par le sites web sont encadrés et les internautes ont le droit d’obtenir ou de faire supprimer des données les concernant.
Plus d’informations sur la loi Informatique et Libertés via le site de la CNIL. Le RGPD renforce cette loi et l’entend à toute l’union européenne.
Droit à l’image
Le droit à l’image est plutôt bien protégé en France. La loi punit les personnes utilisant les paroles ou l’image d’autres personnes sans leur consentement. Même chose pour les atteintes délibérées à la vie privée d’autrui.
Droit à l’oubli numérique
Le droit à l’oubli a notamment été médiatisé lorsque Google a lancé le formulaire de demande de suppression de contenu, afin de faire supprimer des informations personnelles du moteur de recherche. Petit problème cependant, supprimer les données du moteur de recherche n’implique pas la suppression totale des données. D’autres démarches sont donc potentiellement à initier.
De façon plus concrète, la protection de la vie privée repose à la fois sur des mécanismes techniques et sur des bonnes pratiques.
Protections techniques
Bien que difficile à garantir à 100%, l’anonymat est notamment renforcé via des services VPN. Vous pouvez également utiliser des outils en ligne permettant de détecter des faux profils notamment sur les réseaux sociaux. Même si la détection de faux comptes en ligne repose également beaucoup sur le bon sens, voir dernier point ci-dessous.
Bonnes pratiques
Peut-être le point le plus important, les plates-formes de partage de photos & vidéos comme Instagram et Snapchat ont favorisé les publications d’informations personnelles.
Entre 2006 et 2012, on note une augmentation des partages pour chaque type de données personnelles étudiées dans un sondage de Pew Internet Parent :
91% des personnes interrogées publient des photos d’eux-mêmes, et plus d’une sur deux partagent leurs adresses e-mail.
Les informations une fois publiées appartiennent à Internet et il est absolument impossible de contrôler qui les copie, les republie, les étudie, les sauvegarde, etc.
À défaut de ne jamais rien publier sur Internet et utiliser l’informatique comme en 1990, il est donc judicieux de publier du contenu sans dangers futurs pour nous-mêmes.
Il faut pour cela bien se demander si une photo ou une information personnelle publiée serait affichée dans la rue sur la face d’un immeuble sans soucis particuliers.
Utiliser Internet et tous les moyens actuels de partager des informations est une bonne chose, mais il faut veiller à ce que les informations partagées restent de moindre importance pour le public, à défaut de pouvoir les contrôler.
5 Commentaires
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Bonsoir, Michel,
Un article très intéressant et d’actualité de plus !
Merci à toi et à bientôt.
Merci à toi Schwarzer et à bientôt 🙂
Michel s’il vous pait je veux un articles pour les logiciels de piratage slv merci
Bonjour,
Très bon travail, cet article est très instructif. Tous ces points concernant l’identité numérique sont réellement à méditer.
Merci à l’auteur et bonne continuation !
bonne soirée michel sympas le sujet des faux profils. dans le même genre bien que un peut différentes
dans la façon de faire. voici un petit sujet que l’on parle pas souvent.
mais qui peut en piéger plus d’un.
qu’est-ce qu’un site web sock puppet ?
un site web de marionnettes à chaussettes est un site web crée pour soutenir une personnalité artificielle.
connue dans l’argot internet comme une marionnette à chaussettes une marionnette fantôme ou une
marionnette à gant. tandis que peu de marionnettes bas vont jusqu’à la création de site web préférant
rester dans l’ombre des babillards.
commentaires de blogs et autres forums. certains le font et sont parfois capables de tromper des personnes
par ailleurs très éduquées et bien informées.
un site web de marionnettes à chaussettes peut être utilisé pour créer l’illusion qu’une fausse personnalité est réelle.
faire avancer une campagne de marketing viral dans le cadre d’un effort de surf astronomique. ou pour
saper des personnes ayant des points de vue opposés.
les origines du nom de la marionnette de chaussette sont probablement une référence à la facilité avec laquelle
une marionnette de chaussette peut être faite. une vraie marionnette peut être aussi simple qu’une
chaussette posée sur la main. mais elle devient une personnalité alternative contrôlée par l’utilisateur.
sur le média internet.
une marionnette à chaussette est un compte faux ou une blague crée par un utilisateur régulier généralement
à des fins malveillantes.
un utilisateur peut créer un compte de marionnette à chaussettes pour se répondre sur des blogs ou des discussions
ce qui rend le sujet plus intéressant ou pour attaquer des personnes ayant des point de vue opposés.
un compte de marionnette sur chaussette peut également être utilisé pour fausser les votes et les sondages
et pour manipuler en général les autres utilisateurs de la ressource internet.
étant donné que les comptes de marionnette à chaussette sont généralement dangereux la plupart des sites web
les désapprouvent. aller au delà de la création d’un compte supplémentaire pour créer un site web complet
de marionnettes à chaussettes suggère un sérieux dévouement. il peut également être extrêmement difficile
d’identifier un site web de marionnette à chaussettes. en particulier si le créateur est astucieux à propos de sa
construction.