VMWARE WORKSTATION PRO: Initiation à la virtualisation

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Introduction

Bonjour,

Je débute aujourd’hui sur « Le Blog du Hacker » une toute nouvelle collaboration en qualité de rédacteur en vous souhaitant la bienvenue. Je pense qu’il est de bonne augure de dresser mon portrait avant d’entamer le contenu de cet article. Je vous propose donc de démarrer par une petite introduction personnelle.

A une époque où je n’étais qu’un simple étudiant, à l’image de Matthew Broderick dans son rôle phare du film « Wargames », mon premier ordinateur personnel, un « Commodore Vic 20 », a été le premier signe déclencheur de ma passion pour l’informatique. Les jeux vidéo étaient relativement primitifs puisqu’ils étaient construits sous forme de grosses cartouches rectangulaires. Très vite, frustré par les limites imposées par ces jeux primaires, je me suis dirigé, comme attiré par une « force invisible », vers « Pacman » et « Space Invaders » ! Vous vous souvenez, au tout début du film « Wargames », Matthew Broderick était comme « possédé » par la console de jeu « Space Invaders » dans un bar ? J’étais le même !

Me voici à un tournant crucial de mon cursus scolaire. Une équipe de recruteurs débarque un jour dans ma classe où je préparais un « BEP Electronique ». Leur but était de nous vendre leur toute nouvelle promotion intitulée : « Bac Pro Maintenance des Réseaux Bureautiques et Télématiques » ! Le premier « virus de l’informatique » venait de naître, il avait atteint son objectif… J’ai sauté dans le train ! C’est dans l’ordre naturelle des choses que mon parcours professionnel a suivi son cours vers la voie de l’informatique et de la Formation IT. Aujourd’hui je suis en charge d’un parc informatique pour le compte d’un grand Groupe International.

I. Présentation et objectif du tutoriel

A l’instant même où j’écris cet article, les technologies de virtualisation ont bouleversé totalement le paysage informatique.

La virtualisation c’est quoi ? C’est une technologie qui permet à un ordinateur (physique), une « machine », d’exécuter en parallèle plusieurs instances de systèmes d’exploitation différents.

Plusieurs termes techniques abordés à travers cet article seront sans doute inconnus pour certains lecteurs novices. Pour chaque terme technique employé, j’apporterai un éclaircissement synthétique.

Quel est l’objectif de ce tutoriel ?

Ce tutoriel d’installation vise en priorité un public débutant souhaitant découvrir et virtualiser une « machine virtuelle » sur un ordinateur physique (une Tour Informatique ou PC portable). Au terme de cette initiation que j’ai volontairement simplifiée, l’utilisateur sera capable:

  1. d’installer et configurer simplement la plateforme de virtualisation « VMWARE WORKSTATION 12 PRO » (version d’essai) sur un ordinateur
  2. d’installer à partir de « VMWARE WORKSTATION » une « machine virtuelle » tournant avec un système d’exploitation « Windows Microsoft 10 Pro 64 bits » (version d’essai) pour les besoins de ce tutoriel
  3. d’installer plusieurs « machines virtuelles » tournant sous différents systèmes d’exploitation, afin de réaliser des tests, des manipulations et des simulations (Hacker Ethique ou « bidouilleur »)
  4. de travailler dans un environnement « Windows » virtualisé et « cloisonné » beaucoup plus sécurisé (ordinateur physique désolidarisé de la « machine virtuelle »)
  5. d’effectuer des clichés instantanés qui enregistrent l’état complet de l’OS (Operating System) et de la machine virtuelle associée, au moment même de la prise du « snapshot »

 

II. Le principe

Toute machine physique est architecturée sur la base de deux couches, une matérielle (ensemble des périphériques matériels) et une logicielle (système d’exploitation et applications).

Schématisation d’une architecture « classique » 

architecture.matérielle.logicielle.VMWARE

Afin de répondre aux multiples contraintes induites par les constructeurs de périphériques informatiques, les technologies de virtualisation ont ajouté une nouvelle couche à l’architecture classique du système d’exploitation. Cette couche est appelée Hyperviseur.

Un hyperviseur se déploie entre la couche matérielle et les différents conteneurs qui lui sont associés en lieu et place d’un véritable environnement. Un conteneur, également appelé machine virtuelle, contient toutes les caractéristiques fonctionnelles d’un système d’exploitation (une instance). La couche de virtualisation simule donc des périphériques virtuels dédiés à chaque machine virtuelle (conteneur). Le rôle principal de la couche de virtualisation est de faire la relation entre les périphériques virtuels et les périphériques physiques (ex: Carte Réseau Ethernet, Lecteur/Graveur CDROM, Carte Graphique etc.)

En conséquence, un hyperviseur est capable de faire tourner simultanément plusieurs systèmes d’exploitation (Windows, Linux, Unix…), autour d’un jeu de pilotes génériques préalablement spécifiés pour chaque machine virtuelle. De ce fait, les technologies de virtualisation permettent, quelle que soit la couche matérielle sur laquelle l’hyperviseur est installé, de déployer des machines virtuelles qui fonctionneront sans avoir besoin du pilote constructeur. Prenons un cas concret. Dans le cas d’un changement d’une carte graphique physique, cela n’entraînera aucune incidence sur les machines virtuelles.

 

Schématisation d’une architecture « virtuelle »

Architecture matérielle logicielle et hyperviseur

III. Bénéfices

Les bénéfices apportés par l’utilisation des technologies de virtualisation sont nombreux, nous ciblerons ici les plus intéressants pour un utilisateur « standard » (grand public ou « bidouilleur »):

  1. permet de faire cohabiter simultanément différents systèmes d’exploitation et environnements applicatifs sur une même machine, sans avoir besoin notamment d’effectuer de nouveaux partitionnements répétitifs ou bien de faire un « dualboot » ou pire de tout reformater !
  2. permet d’installer et de faire fonctionner un ou plusieurs programmes HORS de l’environnement matériel et logiciel habituel (ordinateur physique / Système d’exploitation)
  3. permet de tester et simuler différentes applications en protégeant l’environnement habituel de travail (machine physique)  de toute pollution !
  4. permet de cloisonner et confiner toutes les menaces virales potentielles, mettant ainsi la machine physique et les données à l’abri de toute infection !
  5. permet de revenir rapidement à un état antérieur de l’OS et de la machine virtuelle associée (Snapshot)
  6. permet de cloner facilement une machine virtuelle
  7. permet d’optimiser les ressources matérielles de la machine physique
  8. permet de consolider plus d’applications sur moins de matériels
  9. permet d’améliorer notamment la tolérance de panne

 

Éditeur et solution de virtualisation

Hyper-V, KVM, QEMU, VirtualBox, VMWARE, VirtualPC, Xen et Bochs

Il est évident que le contenu et l’objectif de ce tutoriel n’a pas pour vocation de comparer les différentes solutions proposées sur le marché de la virtualisation. J’ai choisi ici la solution « VMWARE WORKSTATION » parce qu’elle est actuellement une des plus populaires sur le marché. L’éditeur VMWARE propose une alternative gratuite « VMWare vSphere Hypervisor » ne fournissant pas toutes les fonctionnalités, à travers un hyperviseur minimaliste, le tout impacté par des contraintes inhérentes à certaines limitations matérielles et logicielles… Une autre solution gratuite « VMWARE » est distribuée pour une utilisation à titre personnel et non commercial, elle se nomme « VMware Player Free Edition« . Vous vous doutez bien que si j’ai choisi dans ce tutoriel la version d’essai « VMWARE WORKSTATION 12 PRO« , c’est pour pouvoir répondre à l’objectif initial de cette initiation. L’utilisateur pourra, s’il le souhaite, utiliser GRATUITEMENT, à titre personnel, la licence  « VMware Player Pro » dans la mesure où il estime ne pas avoir besoin notamment des fonctionnalités « Clonage », « Snapshot », « Partage de VM » (machine virtuelle)…

En résumé et sur le ton de l’humour comme toujours, pour ceux et celles qui n’auraient pas saisi le début de ce tutoriel et son intérêt, une solution de virtualisation ça sert à faire marcher  indépendamment un nouveau PC dans un PC.

 

IV. Pré-requis d’installation

Abordons un peu le volet technique sans trop stresser, car je suis persuadé qu’une minorité de lecteurs seront un peu perturbés. Soyez consciencieux et méthodiques et tout se déroulera bien ! Pour ceux et celles qui n’ont jamais entendu parler du « Bios« , ce sera l’occasion de le découvrir sur votre ordinateur ! En ce moment même vous vous dites peut-être dans un coin reculé de votre esprit: « Houla! Dans quoi il va nous embarquer !?! » (humour) Je vous rassure tout de suite, imaginez le « Bios » de votre ordinateur (machine hôte) comme un menu utilisateur sans la couche système d’exploitation (Windows, Linux, Unix…). C’est à partir de ce menu « Bios » notamment que nous allons devoir activer la virtualisation du processeur vivant sur la carte mère de l’ordinateur, cette étape ne prendra que 3 minutes. Penchons-nous d’abord sur les pré-requis d’installation avant d’évoquer le « Bios ».

Processeurs compatibles :Intel: Celeron, Pentium II, Pentium III, Pentium 4, Pentium M (incluant les ordinateurs avec la technologie mobile Centrino), Xeon (incluant « Prestonia »)
AMD: Athlon, Athlon MP, Athlon XP, Duron, Opteron. Cadencé minimum à 1,3 G.Htz ou plus rapide

Mémoire vive installée sur l’ordinateur hôte (machine physique) : Minimum 2 Go. Il est recommandé d’avoir au moins 4 Go de mémoire vive ou plus

Systèmes d’exploitation: Windows 10, Windows 8, Windows 7, Windows Vista, Windows XP SP3, Windows Server 2012, Windows Server 2008, Windows Server 2003 Standard, Windows XP, Édition Familiale SP2, Ubuntu 8.04 et versions ultérieures, Red Hat Enterprise Linux 4.5 et versions ultérieures, CentOS 5.0 et versions ultérieures, Oracle Linux 5.0 et versions ultérieures, openSUSE 10.2 et versions ultérieures, SUSE Linux 10 et versions ultérieures…

Disque dur physique: IDE, SATA et SCSI

Lecteur/Graveur optique CDROM et DVD: IDE, SCSI, image ISO

Installation de « VMWARE WORKSTATION 12 PRO« : disposer de minimum 1,2 Go d’espace disque sur la machine hôte (machine physique)

Conseils techniques importants à lire:

Les pré-requis d’installation sont non exhaustifs. Pour simplifier la tâche du lecteur, disons que si votre ordinateur est récent (mois de 3 ans) vous ne devriez pas rencontrer de soucis à ce niveau. D’une façon générale, plus votre matériel informatique et récent et « puissant », plus vos machines virtuelles seront performantes. Pour vous donner rapidement un ordre d’idée, si vous installez « VMWARE WORKSTATION 12 PRO » sur un ordinateur portable équipé d’un processeur Intel Celeron Dual Core cadencé à 2,2 G.Htz et de 4 Go de mémoire vive, vous pourrez faire tourner une seule machine virtuelle sans trop de difficulté. Au-delà d’une machine virtuelle, l’ensemble de vos machines actives, physiques et virtuelles, ralentiront considérablement.

Pour les besoins de ce tutoriel, je vous conseille de vérifier l’espace total disponible de votre disque dur système ‘C’ de votre machine hôte (Tour Informatique ou PC Portable), car nous aurons besoin d’un minimum de 100 Go d’espace libre sur ce disque système ‘C’ où est installé en « dur » votre système d’exploitation (machine hôte). Pourquoi ? Sans trop rentrer dans la technicité, notons que les machines virtuelles créées à partir de « VMWARE WORKSTATION » seront beaucoup plus stables et performantes si elles sont générées sur le disque dur ‘C’ d’une machine hôte (Tour, PC portable) tournant avec un OS Windows. Cette recommandation concerne uniquement les machines hôtes fonctionnant avec un système d’exploitation Windows.

Avant de débuter l’étape d’installation de « VMWARE WORKSTATION 12 PRO« , partons du principe de précaution qui est que votre machine hôte (Tour Informatique ou PC portable) est entièrement nettoyée, protégée et sécurisée ! Si vous n’êtes pas sûr ou avez un doute, je vous invite à télécharger et suivre l’excellent tutoriel publié sur le site www.leblogduhacker.fr ici => Nettoyer son PC

! ATTENTION ! Soyez conscient que si vous occultez cette recommandation, vous prenez à vos risques et périls les éventuels dommages susceptibles d’être causés par la suite des opérations ! Le but de cette alerte est de vous faire comprendre qu’une machine hôte saine, protégée et sécurisée est un impératif crucial avant de vous conduire plus loin dans ce tutoriel.

Note importante concernant les environnements hôtes Windows: Dans le cas où le lecteur déciderait de créer des machines virtuelles sur un disque dur secondaire ou externe (disque dur USB) branché sur une machine hôte, le risque de défaillance ou d’anomalie de fonctionnement « VMWARE WORKSTATION » augmentera. Si tel est le cas, je ne pourrais malheureusement pas vous aider, c’est la raison pour laquelle je vous invite à suivre mes recommandations. Notons au passage que l’utilisation de support de sauvegarde externe (disque dur USB) permettra de stocker (archiver) des machines virtuelles, afin de libérer de l’espace sur le disque dur ‘C’ de la machine hôte.

Récapitulons ce dont il faut retenir avant d’installer « VMWARE WORKSTATION 12 PRO« : avoir un ordinateur récent (moins de 3 ans) nettoyé, protégé et sécurisé. Avoir 4 Go de mémoire vive minimum sur la machine hôte (votre ordinateur). Avoir 100 Go minimum d’espace disponible sur votre disque dur ‘C’  dédié à « VMWARE ». Avoir évidemment une connexion internet au moment de l’installation. Activer  la virtualisation du processeur logé sur la carte mère de l’ordinateur. Malheureusement, si le processeur vivant sur la carte mère de votre ordinateur ne supporte pas la virtualisation, vous pouvez d’ores et déjà abandonner ce tutoriel, désolé. Normalement, tous les ordinateurs récents équipés d’un processeur de marque Intel (Intel VT-x) ou AMD (AMD-V) intègrent d’office la technologie de virtualisation.

 

Configuration du « Bios »

Comment se rendre dans le « Bios » de l’ordinateur ? Le principe est simple, il suffit de redémarrer l’ordinateur et simultanément appuyer sur une touche de fonction ou une touche du clavier, voire deux touches en même temps. Laquelle ou lesquelles ? C’est ici que l’aventure commence ! Il existe dans le langage informatique familier (« Geek » / « bidouilleur ») deux modes opératoires. Le premier, celui que je vais pratiquer se nomme « mode Techos », je préfère taire le second mode… (humour)

Lorsque vous démarrerez l’ordinateur, en bas de l’écran, vous verrez s’afficher un message vous proposant d’appuyer soit sur:

Touche « Suppr » ou,
Touche « Del » ou,
Touche « F2 » ou,
« Ctrl+Alt+Echap » ou,
Touche « F1 » ou,
Touche « F10 » ou,
« Ctrl+Alt+Suppr« …

Le délai d’affichage de ce message au démarrage de l’ordinateur est rapide, soyez attentif, pour ceux et celles qui paniqueraient, prenez un papier et un stylo puis notez le message. Si vous votre cerveau est équipé d’une mémoire Flash ultra rapide, alors vous pourrez dans la foulée appuyer sur la ou les touches adéquates pour rentrer dans le Bios de l’ordinateur, sinon redémarrez l’ordinateur, patientez jusqu’à ce que le message en bas de l’écran s’affiche et jetez votre doigt à vitesse Mach 2 sur la bonne touche ! (humour)

Pour vous aider un peu, voici un extrait des touches d’accès au Bios par constructeur (les plus connus):

Acer F1 ou F2 ou CTRL+ALT+ESC
Compaq F10
HP Hewlett-Packard F1 ou F2 ou F10 ou (Laptop, ESC)
Lenovo F1
Packard Bell F1 ou F2 ou del
Sony F2
Toshiba esc ou F1 ou F2
Asus F2 ou touche DEL
DELL F2
Samsung F2

 

Normalement, vous devriez voir sur l’écran le menu du Bios de l’ordinateur. Il diffère évidemment en fonction du constructeur de la carte mère de l’ordinateur dont vous êtes propriétaire. Une nouvelle fois sur le ton de l’humour, je vous conseille de ne pas réaliser ce tutoriel sur un ordinateur de votre lieu de travail sans l’accord explicite de votre employeur ! (humour)

 

Attaquons maintenant l’activation de la technologie de virtualisation du processeur à partir du « Bios » sur lequel vous êtes à ce stade du tutoriel. Il est clair que je ne vais pas pouvoir lister tous les types de menu de « Bios » pour chaque constructeur. Rassurez-vous, le principe général est le même pour tous les « Bios ». A l’aide des touches curseurs de votre clavier ou à l’aide de votre souris, le fameux « mulot » (un peu de nostalgie), sélectionner ou cliquer l’onglet intitulé « Advanced » (ou « Advanced Features » ou « Advanced Bios Features ») puis de la même façon sélectionner l’onglet « CPU » (ou « CPU Features »: Unité Centrale de Traitement), attention ne pas confondre avec le terme « GPU » qui est le processeur graphique. Vous devriez obtenir un menu à choix pour pouvoir activer l’option « Intel VT-d » ou « AMD-V » du style « enabled » (activé) ou « desabled » (désactivé). Il se peut que la langue utilisée par un « Bios » récent soit en français, vous aurez donc comme choix: « Activer » ou « Désactiver ».  Lorsque vous aurez sélectionné  « enabled » (activé) sur le champ correspondant à la technologie de virtualisation nommée « Intel VT-d » ou « AMD-V », il ne vous reste plus qu’à valider cette configuration « Bios« . Comment ? C’est simple.

Il existe deux méthodes très simples:

Soit, vous appuyez sur la touche de fonction « F10 » du clavier, vous obtiendrez un message, sous forme de menu vous proposant simultanément  de sauvegarder (Save) et  quitter (Exit) le « Bios« , ce qui aura pour effet de redémarrer l’ordinateur, cette étape est terminée !

Soit, regardez dans le menu du « Bios« , vous devriez trouver un bouton intitulé « Quitter » ou « Exit« , sélectionnez-le à l’aide des touches curseurs du clavier ou de la souris, un message s’affichera sous forme de menu vous proposant simultanément  de sauvegarder (Save) et  quitter (Exit) le « Bios », ce qui aura pour effet de redémarrer l’ordinateur, cette étape est terminée !

 

Exemple d’un Menu « Bios » (Advanced/CPU)

Ecran Bios Virtualization Intel VT-d

Ecran 2 Bios setup CPU virtualization

Ecran activation Bios Setup virtualization

 

Félicitations ! Vous venez de réaliser l’étape de configuration du « Bios » la plus compliquée de ce tutoriel ! La suite c’est du gâteau !

 

V. Installation de « VMWARE WORKSTATION 12 PRO« 

Commençons par télécharger sur le site officiel de l’éditeur « VMWARE » le fichier exécutable d’installation ici:

 

Faire un clic droit avec la souris sur le fichier exécutable « VMWARE WORKSTATION 12 PRO » téléchargé, et sélectionner (clic gauche souris) « Exécuter en tant qu’administrateur« . Maintenant tout va aller très vite puisqu’il suffit de faire « Suivant », « Suivant »… validez par défaut toutes les étapes d’installation affichées par l’installateur.

Ecran de démarrage de l’installation

virtualisation avec VMWARE

 

Félicitations ! L’installation de « VMWARE WORKSTATION 12 PRO » est terminée !

 

VI. Configuration de l’interface réseau VMWARE

Nous allons aborder synthétiquement quelques notions simples de configuration réseau à partir de la barre d’outils « VMWARE« . Sous « VMWARE WORKSTATION » il existe quatre types de configuration de l’interface réseau:

  1. « Bridged »: la machine virtuelle aura sa propre adresse IP interne délivrée par le réseau physique.
  2. « HostOnly »: la machine virtuelle communiquera à l’aide de l’IP de la machine physique.
  3. « NAT »: les machines virtuelles communiquent entre elles et la machine physique.
  4. « Custom »: carte réseau virtuelle spécifique.

 

Pour les besoins de ce tutoriel il sera préférable d’opter pour une configuration « Bridged » de l’interface réseau. Pour ce faire, cliquer sur le bouton « VM » situé sur la barre d’outils de « VMWARE WORKSTATION » puis sélectionner l’onglet « Settings » suivi de « Network Adaptater« , et cocher « Bridged » comme indiqué sur l’image ci-dessous. Nous verrons par la suite comment cela se traduit dans les connexions réseau de la machine virtuelle « Windows 10 Pro » une fois installée.

Ecran « Configuration interface réseau VMWARE »: VM / Settings / Network Adaptater / Bridged

écran Settings carte réseau VMWARE

 

Note importante: Il est recommandé de toujours configurer l’interface réseau sous « Vmware Worksation » AVANT de lancer l’installation d’une machine virtuelle (Windows, Linux, Unix…). Il  est à noter que le terme « Carte Réseau » sous « VMWARE WORKSTATION » est une « déformation technique ». Pourquoi ? Simplement parce qu’il n’existe AUCUNE CARTE RÉSEAU ETHERNET SOUS « VMWARE WORKSTATION » ! Ce dernier simule grâce à des interfaces réseau (logicielles) la ou les connexions réseau  configurées (« soudées ») à travers la carte réseau Ethernet physique branchée sur la machine hôte (machine physique)

 

VII. Installation d’une machine virtuelle « Windows 10 Pro 64 bits »

Passons à une étape clé de ce tutoriel, l’installation d’une machine virtuelle « Windows 10 Pro 64 bits« . Il y a plusieurs façons de faire. J’ai donc choisi la méthode qui me semble la plus logique et pratique. Certains lecteurs n’auront peut-être jamais installé ou réinstallé un système d’exploitation Windows sur un ordinateur, à partir d’un CDROM ou DVD « Windows » acheté ou prêté. Ce n’est pas grave ! A ce stade, nous avons besoin d’un fichier image « ISO » qui va remplacer le CDROM ou le DVD classique d’installation Windows. Pour les lectrices et lecteurs qui n’auraient pas de fichier « ISO » à disposition, je vous propose de partager un lien de téléchargement de l’image « ISO » du système d’exploitation « Windows 10 Pro 32 bits 64 bits« . Le partage de ce fichier « ISO » se fera à travers « Google Drive« , vous devrez donc disposer d’un compte de messagerie « Google Gmail » pour pouvoir télécharger via ce lien de partage. Bien évidemment, il n’y aura aucune incidence pour ceux et celles qui souhaiteraient utiliser leur propre fichier image « ISO ».

Pour information le fichier « ISO » que je vais partager intègre les deux versions « Windows 10 Pro 32 bits 64 bits« , il pèse 5,5 Go. Je l’ai déjà testé et éprouvé. De nouveau, si vous voulez utiliser un autre fichier image « ISO » Windows, libre à vous.

Lien partagé du fichier image ISO « Windows 10 Pro 32 bits 64 bits » : Téléchargement ici  ou cliquer sur l’image ci-dessous:

Image Windows 10 Pro

 

Note importante: Au terme du téléchargement, il est conseillé de copier le fichier « ISO Windows 10 Pro 32 bits 64 bits » dans un Dossier dédié du disque dur ‘C’ et  sur un support de stockage externe (USB). Nous utiliserons le Dossier dédié sur le disque dur ‘C’ pour installer la machine virtuelle  « Windows 10 Pro 64 bits« .

A ce stade nous disposons du fichier image « ISO » stocké sur le disque dur ‘C’ de la machine physique. Pour pouvoir utiliser ce fichier « ISO », sous « VMWARE WORKSTATION », nous allons devoir partager le Dossier contenant l’ISO à travers un lecteur réseau, c’est très simple. Retournons dans la barre d’outils, cliquons sur « VM » suivi de « Settings » puis ouvrir l’onglet « Options » suivi de « Shared Folders« , cochons « Always enabled » et « Map as network drive in Windows guests » et cliquons sur « Add » pour ouvrir l’explorateur de fichiers Windows. A partir de là, il suffit d’aller récupérer, sélectionner et valider le Dossier contenant le fichier image « ISO » comme indiqué dans l’image ci-dessous:

 

Ecran partage Dossier ISO via « VM / Settings / Options / Shared Folders / Add »

Ecran VM Settings Options Shared Folders Map lecteur réseau iso WINDOWS 10 OK

 

Il nous reste à finaliser l’installation de la machine virtuelle « Windows 10 Pro x64« . Afin de simplifier les étapes d’installation à travers le menu « File » de la barre d’outils « VMWARE WORKSTATION », je vous propose la séquence écrite des étapes à suivre:

  1. File => Sélectionner « New Virtual Machine…« 
  2. New Virtual Machine Wizard => Sélectionner « Custom (advanced) »
  3. Hardware compatibility « Workstation 12.0″
  4. Installer disc image file (iso) => sélectionner le fichier image ISO (que vous avez téléchargé et copié dans le Dossier associé)
  5. Rename Virtual Machine dans le champ de saisie proposé (renommer la machine virtuelle)
  6. Location => rajouter (affiché en gras) dans le champ associé (chemin), par exemple: C:/Users/leblogduhacker/Documents/Virtual Machines/Windows10Prox64/Windows 10 x64  (cela aurait pour effet de créer un répertoire dédié nommé « Windows10Prox64″
  7. Firmware type => BIOS (oubliez EFI)
  8. Number of processors: 1
  9. Number of cores per processor: 2
  10. Memory for virtual machine: 4096 (minimum)
  11. Network connection => Use bridged networking
  12. I/O controller types => laisser par défaut celui recommandé
  13. Virtual disk type => laisser par défaut celui recommandé
  14. Select a disk => Selectionner « Create a new virtual disk« 
  15. Specify Disk Capacity => Maximum disk size: 60 Go (minimum ou plus suivant le besoin, 100 Go est préférable, rassurez-vous l’espace alloué ici sera dynamique)
  16. Specify Disk Capacity => Store virtual disk as a single file
  17. Specify Disk File => laisser la valeur par défaut (.vmdk)
  18. Ready to Create Virtual Machine: Cliquer sur « Finish« 

 

Félicitations ! Votre première machine virtuelle est configurée et prête à être exécutée par le système d’installation Windows ! Cliquer sur le bouton « Power on this virtual machine » (icône flèche verte) comme indiqué sur l’image ci-dessous. 

Écran de démarrage de la machine virtuelle pour exécuter le système d’installation Windows

Ecran Power on this virtual mahcine Machine Virtuelle Windows 10 Pro x64

Il ne vous reste plus qu’à suivre l’installation standard de « Windows 10 Pro x64 » de la même manière qu’une installation classique avec CDROM ou DVD Windows.

Note importante: Sélectionnez « Personnalisé: installer uniquement Windows (avancé) » ! Puis cliquez sur « Nouveau » pour formater le lecteur alloué disponible de 60 Go que vous avez défini plus haut sur votre machine virtuelle (séquence n°15). L’opération de formatage sera automatisée évidemment, mais sachez que la table de partition sera créée au format « GPT », et non plus au format « MBR ». Ce qui veut dire notamment pour ceux et celles qui souhaiteraient installer un NOUVEAU système d’exploitation « Windows 7/8 », de PENSER à FORMATER manuellement la table de partition au format « GPT » si vous voulez ultérieurement mettre à jour votre version officielle « Windows 7/8 » vers Windows 10. C’est d’ailleurs pour cette raison que certains utilisateurs tournant sous « Windows 7/8 » ne parviennent pas à réaliser leur mise à jour gratuite vers Windows 10 ! Attention ! Si vous tentez de convertir une table de partition « MBR » en « GPT » d’un « OS Windows 7/8 » existant, cela aura pour conséquence la SUPPRESSION TOTALE DE TOUTES VOS DONNÉES.

Ecran du choix de l’installation « Windows 10 Pro x64 » ou « Windows 10 Pro x32 »

Ecran Windwos Boot Manager Windows 10 Setup 64 bits

 

Écran d’installation personnalisée Windows 10 Pro

Ecran installation personnalisée Windows 10 Pro x64

 

Écran d’installation personnalisée et formatage lecteur alloué 60 Go

Ecran installation 1 et formatage lecteur 0 non alloué 60Go

Ecran installation et formatage 2 lecteur 0 non alloué

Ecran lancement de Installation de Windows 10 Pro x64

Félicitations ! L’installation du système d’exploitation « Windows 10 Pro x64 » est lancée. Votre première machine virtuelle sera bientôt prête à l’utilisation.

 

VIII. Installation des « VMWARE Tools » après l’installation d’une machine virtuelle

VMware Tools c’est quoi ? C’est une suite d’utilitaires téléchargés au format « ISO » qui accroissent les performances du système d’exploitation client, et améliorent la gestion de la machine virtuelle. De le même façon, la suite d’utilitaires « VMWARE Tools » permet d’installer des pilotes et boite à outils (audio, bootcamp, debogage, LSI, MemCtL, Souris, PVSCSI, SVGA, Sync, VMCI, Hgfs, VMXNet, VSHIELD, VSS etc.). Cette suite d’utilitaires « VMWARE » devra être installée sur chaque nouvelle machine virtuelle créée.

Je vous propose maintenant d’installer les « outils VMWARE » (« Install VMWARE Tools »). Ci-dessous l’impression écran sera plus parlante:

 

Écran d’installation « VMWARE Tools »

image install Tools VMWARE

 

Lorsque vous cliquez sur l’onglet « Install VMWARE Tools » le système d’installation va certainement afficher une fenêtre (style « popup ») intitulée « Lecteur de DVD VMWARE Tools« , cliquez dessus. L’installateur vous proposera « Exécuter setup64.exe« , cliquez dessus pour valider l’installation des outils VMWARE. Cette opération prendra 1 minute tout au plus, validez par défaut toutes les étapes d’installation.

ATTENTION NOTE IMPORTANTE: Le système d’installation va vous demander de redémarrer l’ordinateur (machine physique) pour que l’installation des « Outils VMWARE » soit prise en compte, dites « NON » ! Pourquoi ? Dès à présent, je vous recommande de respecter certaines règles d’utilisation de « VMWARE WORKSTATION », VEILLEZ A TOUJOURS QUITTER PROPREMENT l’application « VMWARE WORKSTATION » ET A ÉTEINDRE PROPREMENT la machine virtuelle  AVANT DE REDÉMARRER OU ÉTEINDRE la machine physique !

Écran « Lecteur de DVD VMWARE Tools »

 

écran lecteur DVD installation Tools VMWARE

 

VIII. Création de clichés instantanés (snapshot)

Un cliché instantané c’est quoi ? C’est un cliché instantané appelé « snapshot » sous « VMWARE WORKSTATION », il enregistre l’état complet de l’OS (Operating System) et de la machine virtuelle associée, au moment même de la prise du « snapshot ».

 

Écran pour effectuer un cliché instantané (« Take snapshot« )

Ecran snapshot 1

 

Note importante: Veillez à réaliser des clichés instantanés à des moments opportuns du genre lorsque vous décidez de tester une ou plusieurs applications. Personnellement, j’ai toujours un « snapshot sain » d’une machine virtuelle à disposition qui me permet à chaque fin de journée de revenir à un état complet de l’environnement matériel et logiciel sain et sécurisé. Dans le cas où vous créez de nombreux « snapshots », veillez à faire du « ménage » ! Trop de « snapshot » encombrera inutilement l’espace disque alloué à votre machine virtuelle ainsi que votre disque physique. Cela vous évitera de mauvaises surprises ! Par conséquence, prenez le temps de bien installer toutes les applications de base sur votre machine virtuelle, pour ensuite créer un cliché instantané sécurisé et sain comme « snapshot » de référence en cas de problème ou de plantage de votre machine virtuelle…

 

IX. Cloner une machine virtuelle

Un « clone » d’une machine virtuelle c’est quoi ? Un « clone » d’une machine virtuelle c’est tout simplement un « copie », une duplication parfaite d’une machine virtuelle. Pour différentes raisons ou besoins, vous allez certainement créer plusieurs machines virtuelles dédiées à diverses tâches. Pa exemple, une machine virtuelle servant uniquement à surfer sur la toile, une autre pour travailler sur des outils bureautiques, une autre pour tester des applications (« étranges »), une autre pour consulter uniquement vos boites de messagerie électronique etc.

 

Écran « Clone » d’une machine virtuelle

Ecran création clone 1

 

Note importante: Sachez dès à présent que la création d’un « clone » prend un certain temps, ce qui pourrait agacer certains d’entre vous… Qui dit « duplication parfaite » d’une machine virtuelle veut dire notamment, une copie exacte de l’adresse MAC initial de l’interface réseau et du nom initial de la machine virtuelle (HOSTNAME) générés durant l’installation d’origine de l’OS. Cela se traduira par un conflit d’adresse MAC et d’HOSTNAME (nom de l’ordinateur sur le réseau). La première chose à faire, au terme du « clonage » d’une VM, sera donc de modifier l’adresse MAC de l’interface réseau et le HOSTNAME de la machine virtuelle clonée !

Écran modification de l’adresse MAC de l’interface Réseau « VMWARE WORKSTATION »

Ecran modification adresse MAC interface réseau suite clonage VM

 

Écran modification du nom de la machine virtuelle (HOSTNAME)

Tapez les touches clavier suivantes: « WINDOWS + R » et saisissez dans le champ ‘ sysdm.cpl ‘ et validez par ‘ OK

Ecran sysdm.cpl modifier HOSTNAME

 

Félicitations ! Vous êtes maintenant armé(e) pour utiliser les fonctionnalités de base « VMWARE WORKSTATION » ! Vous allez pouvoir travailler en parallèle de votre machine physique dans un environnement virtualisé qui protégera et sécurisera votre ordinateur et vos données de toute pollution et infection, dans la mesure où vous prendrez le soin de garantir l’intégrité de votre ordinateur physique !

Note importante:  Par mesure de précaution et de sécurité, il est conseillé de toujours déconnecter les support de stockage externe ET les dossiers partagés ET les lecteurs réseau sous « VMWARE WORKSTATION » au terme de leur utilisation. Dans la mesure où votre ordinateur physique et vos périphériques de stockage (interne et externe) sont sains et protégés, pensez à réaliser régulièrement des analyses complètes antivirales ! Comme vous le savez, si vous naviguez sur des sites internet potentiellement dangereux via vos machines virtuelles, une infection virale peut attaquer vos supports de stockage et se propager à travers votre ordinateur (physique)  

Écran Déconnexion des supports de stockage sous « VMWARE WORKSTATION »

Ecran déconnexion support de stockage sous VMWARE

 

Conclusion

Ce tutoriel est un bon début pour ceux et celles qui souhaitent s’initier à la virtualisation sous « VMWARE ». Ce dernier offre un gros volume de fonctionnalités fonction des différents types d’environnement technique, matériel et logiciel à mettre en oeuvre. Certains d’entre vous seront amenés à nous solliciter sur des réalisations plus pointues, voire très sophistiquées. Nous projetons avec Michel la mise à disposition d’un « Forum Membres » dédié aux « demandes/questions » plus poussées. Ce projet permettra notamment d’organiser et de gérer de façon optimale des contenus plus techniques…

Pour vous donner un avant goût de nos objectifs dans le futur « Forum Membres », voici une schématisation simplifiée de ce que vous pourrons mettre en place au fur et à mesure de votre évolution parmi nous, et ceci sans sortir un sou ! Tous les outils mis en oeuvre seront totalement GRATUITS !

Schématisation serveur de virtualisation Centos7 KVM BLOG DU HACKER OK

 

Un petit bonus pour ceux et celles qui ont entendu parler du Trio « Graylog / Elasticsearch / MongoDB « , voici un extrait d’architecture que nous pourrons mettre en œuvre dans le futur « Forum Membres » pour les plus passionnés !

CENTRALISATION DES JOURNAUX D’ÉVÉNEMENTS (LOGS)

Architecture simplifiée Graylog Elasticsearch MongoDB

Êtes-vous motivés ?!?

Dans l’attente de vos commentaires, suggestions et remarques je vous dis à très bientôt !

Diki

Article sous licence Creative Commons Attribution 2.0 FR

https://creativecommons.org/licenses/by/2.0/fr/

 

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